Le petit monde du 27ème Maoh
Bilan Anime 2010, posté le Jeudi 13 Janvier 2011 à 11h 36m Anime
Et oui c’est la nouvelle année, et qui dit nouvel an dit bilan anime ! Forcément ça fait très Otaku, m’enfin vous vous attendiez à quoi ? Le Bilan Anime est un classique de chez classique et je ne peux pas passer à coté. Se remémorer les daubes séries que l’on a vu, connaitre les succès et les échecs des producteurs, les bonnes surprises comme les mauvaises… le problème c’est que ce bilan est souvent subjectif car non seulement personne ne regarde tout ce qui se passe sur le petit écran japonais (et heureusement d’ailleurs), mais rare sont ceux qui possèdent les bases et la culture pour pouvoir parler objectivement de la situation. Il en existe heureusement, et leur constat est le même : l’animation japonaise va mal et cette année confirme que si les producteurs ne se bougent pas les fesses ont va droit dans le mur. Je ne vais pas faire un résumé de la situation, il en existe déjà de très bons.
Alors oui moi simple Otaku de passage que vais-je raconter ? Et bien un simple bilan personnel sur ce qui m’a marqué en 2010 en toute subjectivité. Ca ne sert à rien il est vrai, mais c’est en accumulant ce genre d’articles que l’on peut se faire une idée des goûts moyens des Otakus du moment. Alors je m’exécute en espérant que cet article va intéresser au moins une personne dans cet univers (oui toi le petit homme vert tout droit venu de la constellation de Pégase).

I - Meilleur Anime 2010


Venant on au fait : le meilleur anime cette année a été un nanar. Uragiri wa boku no Namae wo Shitteiru (qui se traduirait par « La trahison connait mon nom »), appelé plus simplement Uraboku, est un anime en 26 épisodes de J.C. Staff et diffusée d’avril à septembre raconte l’histoire de Yuki, un jeune homme possédant le don de ressentir les émotions des gens qu’il touche. Un jour des inconnus vont faire irruptions dans sa vie pour lui annoncer qu’ils sont là pour le protéger du danger des Duras, des êtres maléfiques. Après une introduction aussi inintéressante que soporifique, notre adolescent va se lier d’amitié avec des tonnes de bishonens plus louches les uns que les autres dont un gothique follement dépendant de lui, son grand frère autoproclamé, ou son meilleur ami d’enfance…
Le problème avec cette série c’est qu’elle succède à une vague de gothico-shôjo à tendance yaoiste mais se prend totalement au sérieux. On a donc l’impression de suivre une copie d’un Twilight homosexuel non assumé, remplit de dépressifs qui passent leur temps à philosopher sur la vie au lieu d’aller sur le terrain et botter les fesses des méchants. Il y a quelques temps nous avions eu Vampire Knight dans la même veine mais je ne me souvenais pas que ses personnages étaient aussi mous que ceux d’Uraboku, ici on assiste au summum des larves émo-gothiques inimaginable. Son grand vainqueur est Yuki, le mollusque le plus inutile de l’animation japonaise. Imaginez : un garçon qui arrive en plein milieu d’un combat pour soi-disant sauver ses amis alors qu’il est faible comme un enfant, se fait protéger par eux parce qu’il ne sert à rien, s’évanouie après avoir dit 3 phrases, se retrouve dans un lit d’hôpital en se faisant congratuler pour son courage... Soyons sérieux, c’est complètement stupide.
Il me faut aussi parler de l’homosexualité. On devrait normalement avoir dans ce type d’œuvre des relations entre les personnages à peu près normales minés par quelques répliques à double sens. Ici non, tout les hommes sont gay (sauf une fille qui est séduite par tout les males) et se le font savoir avec des caresses au visage, sur le torse, en se passant la bague au doigt (si si !), crise de jalousie, ou en faisant des dialogues imagés tel que « je peux sucer ta glace ? ». On se retrouve alors avec une quantité impressionnante de couples possibles et inimaginables assumés ou non qui nous font rire à chaque dialogue ! Et dans le tas nous avons un petit animal se nommant « Sodom » (vous ne rêvez pas) pouvant se transformer en petit garçon et passant son temps à câliner son héros ou courir après les papillons.

Vous ne rêvez pas, il lui met littéralement la bague au doigt !

Il y a tellement de choses à dire sur cette série… On y retrouve de l’amour, du rire, des larmes (souvent à cause du rire), de l’émotion, des rebondissements inattendus, des méchants qui aiment se déguiser en nazi, des flashbacks, de l’action (techniquement parlant), des bishonens, des émos, et surtout du coming out à la pelle ! Mine de rien malgré sa stupidité affligeante, ses personnages niais et son histoire abracadabrante, on rigole bien devant cette comédie non voulu et ça jusqu’au dernier épisode ! Un narnar de cette qualité il n’y en a pas beaucoup, il faut en profiter !

La virilité dans son plus bel exemple

II - Autres bons animes

Si cette année je n’ai pas retenu un seul excellent anime, j’ai été surpris de découvrir un certain nombre de séries qui se sont révélés très sympathiques. Elles n’apportent rien à l’animation japonaise mais remplissent leur rôle : celui de divertir.

Kuroshitsuji Saison II
A la base je ne suis pas du tout fan de la première saison. Cette série fantastique se passant à la fin du XIXème en Angleterre s’est vite révélé lassante à cause d’un gros grand nombre d’épisodes délaissant l’histoire principale au profit de fillers inutiles et peu passionnants. Cependant les derniers épisodes étaient étonnement bon ce qui m’amena à regarder sa suite. Et là je ne fus pas déçu : avec moitié moins d’épisode (12 contre 26 dans la saison I) les scénaristes se sont concentrés sur la base du scénario pour nous offrir un feuilleton riche en intensité et en rebondissement et ça jusqu’à la fin. Les nouveaux personnages que l’on pensait être des clones de Sébastian et Ciel de la première saison se sont vite révélé tout aussi intéressants que leur modèle et apportent de la malsainité qui manquait cruellement dans l’anime. Une saison 300% fan service, mais du bon !

Hakuouki saison I et II
En voyant ce titre la première fois je m’attendais à une daube immense. Il faut dire que la série est tirée d’un otome-game à succès, c'est-à-dire un visual novel de drague avec des tonnes de bishonens plus ridicules les uns que les autres, et qu’en plus c’est le mauvais studio Deen qui s’occupait de l’adaptation. J’ai commencé à la série parce qu’il y a écrit « Shinsengumi » dans le nom (un célèbre groupe de samurai du XIXème). La surprise était grande car la réalisation est plutôt bonne notamment au niveau du chara-design qui reste de qualité jusqu’au dernier épisode, mais aussi pour son histoire qui survole l’intégralité des batailles du Shinsengumi jusqu’à sa mort. Hakuouki flirt aussi avec le fantastique en développant une histoire avec des démons possédant des pouvoirs surpuissants qui s’insère étonnement bien dans le contexte historique. Les personnages pour du bishonen de base sont relativement intéressants et loin d'être moches ! Une bonne surprise qui plait aussi à un public pas forcément friant de ce genre de série.

Ore no imouto ga konna ni kawaii wae ga nai
Sous ce nom barbare, souvent appelé commodément Oreimo, se cache la petite surprise du mois d’octobre. Une sœur de 14 ans va avouer à son grand frère de 17 ans que c’est une passionnée de jeux vidéos érotiques fétichiste de petites sœurs et va tenter de lui faire comprendre et accepter sa passion. Cette série s’est révélé très drôle, composé de nombreux personnages sympathique comme la mignonne Kuroneko, et de clins d’œil destiné aux Otaku. La jeune sœur fait un véritable brother complex envers son frère ce qui ne m’a pas empêché d’en débattre intensément sur des forums ! J’ai eu un petit coup de cœur pour son héroine Kirino qui n’est pourtant pas le genre de fille que j’apprécie habituellement dans les animes, et bizarrement les gens autour de moi ont tendance à l’a détester.

III - Personnages favoris

Je vais maintenant passer à mes personnages préférés de la saison, choisis non pas par fanboyisme mais par intérêt (sinon il me serait impossible d'écrire un texte pour chacun d'eux)

5 – Kuroneko (Oreimo)

Cette jeune fille m’a énormément rappelé un pote du net qui se comporte de la même manière lorsque l’on débat de l’animation. En plus d’être ultra mignonne, Kuroneko est calme et intelligente. Fière, elle est capable tout de même de mettre son honneur de coté pour aider ses amis. Je n’en demande pas plus à un personnage pour l’apprécier.

4 – Kanata “Reiga” Wakamiya (Uraboku)

Parmi les personages les plus ridicules que j’ai eu l’occasion de voir celui-ci est clairement dans le top. Ce grand méchant possédant des goûts vestimentaires douteux se comporte de manière infantile en boudant parce que son meilleur ami ne l'aime pas. On fait rarement plus niais dans le domaine, il mérite donc une petite place dans mon top.

3 – Kirino Kousaka (Oreimo)

Une tsundere détestable qui passé son temps à gueuler sur son frère alors que celui ci fait tout pour lui faire plaisir. Sous son masque de petite sœur colérique se cache une fille qui a énormément besoin d’attention, notamment venant de son frère. Lorsqu’elle s’y met elle devient super mignonne et il m’est difficile de ne pas craquer face à son beau sourire sincère.

2 – Sebastian Michaelis (Kuroshitsuji II)

Alors que je ne l’appréciais pas beaucoup dans la première saison, il m’a beaucoup surpris dans la seconde. Avec l’arrivé de Claude comme rival, Sebastian est devenu comme un super héros devant sauver son maître d’un rival de la même puissance et intelligence que lui. Absolument classe, bourré d’humour, fidèle, et capable de se sortir de toutes les situations, on ne peut rêver mieux comme Majordome des ténèbres !

1 – Alois Trancy (Kuroshitsuji II)

Alois est typique du genre de petit adolescent que j’adore : un blondinet mignon mais psychopathe. Le contraste entre sa bouille angélique et son comportement brutal et dépravé donne un charme particulièrement malsain à ce garçon. Lorsque j’ai connu son passé et ses motivations je me suis senti triste pour lui. Sa rivalité avec Ciel et sa relation ambigüe qu’il tient avec Claude rend Alois plus complexe que prévu. Un personnage travaillé et réussi, bourré de charme et très mignon. Moi j’adopte !

IV - Autres

J’aimerais bien parler des génériques de cette année mais aucun de m’a vraiment marqué particulièrement, une première ! Il y avait de quoi faire pourtant avec Maxon pour Super Robot Taisen par le Jam Project mais la chanson est une vrai bouilli à mille lieu de ce qu’à l’habitude de nous offrir ce groupe. L'opening de Kuroshitsuji II possède des superbes images mais la musique composé par The Gazette est plus que moyenne. J'ai tout de même apprécié l'opening de Oreimo possédant un thème fort entrainant et des images renouvelés chaque épisodes et l'opening 1 de Durarara, un thème bien rock durant lequel les personnages sont présentés.
Je n'ai pas non plus été convaincu par une OST en particulier.

Cette année il m'est difficile de citer un studio m'ayant interpellé en particulier mais il est facile de distribuer un carton rouge pour Bones qui a sorti la daube de l'année : Star Driver. En gros un pot pourri de tout ce qu'il y a de pire dans l'animation japonaise. Même les fans convaincu ont vite déchanté face au foutage de gueule complet de la série ne proposant strictement rien au spectateur. Pour que Bones ne se sent pas seul je citerais aussi A-1 Pictures pour avoir osé sortir Togainu no Chi alors que l'animation n'était pas finalisé. On se retrouve alors avec un chara-design ignoble et un combat final composé littéralement de plans fixes... Je me demande pourquoi ils n'ont tout simplement pas annulé la série faute de budget. Quitte à faire une série autant qu'elle soit un minimum de qualité au lieu de livrer une bouse et détruire la crédibilité du studio. Il n'y a plus qu'à prier pour que les ventes de DVD soient un flop.

V - Conclusion

Cette année n'a pas été mémorable de mon coté. Certes j'ai été gâté par un certain nombre de séries sympathiques possédant des personnages auquel je peux fanboyer comme un fou, mais aucun excellent anime n'est sorti du lot. Peut être parce que j'ai loupé plusieurs d'entre elles comme Shiki ou Yojouhan Shinwa Taikei ?
Je devrais aussi parler de Pokemon DP qui s'est fini d'une très bonne façon cette année et que la saison suivante Best Whishes malgré plusieurs défauts semble partir sur de meilleurs bases. Dans le même univers la saison 6 de Digimon : Xros Wars est une petite surprise car très dynamique et bourré de clins d'oeils aux saisons précédentes.

Au final les séries vu cette année qui m'ont le plus plu sont des classiques. Il y a d'abord le très bon Darker than black que me fit découvrir mon frère, le méconnu Gundam X, et surtout les deux premières saisons de Legend of the Galactic Heroes un space opera polique incroyablement bon, clairement une des meilleures séries d'animation japonaise jamais écrite.

Je vais finir cet article sur ce qui fait la force de l'Otaku moderne :


Kiraaaa !
pennylau@stonewoodpi.com, posté le Mercredi 08 Juin 2022 à 20h 03m
Dear Master,

Please contact me back! 2022
pennylau@stonewoodpi.com, posté le Mercredi 08 Juin 2022 à 20h 03m
Nice to see your DBZ anime cel gallery! It is very impressive. I'm a newbie in the anime cel world.



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