Le petit monde du 27ème Maoh
Bilan Anime 2010, posté le Jeudi 13 Janvier 2011 à 11h 36m Anime
Et oui c’est la nouvelle année, et qui dit nouvel an dit bilan anime ! Forcément ça fait très Otaku, m’enfin vous vous attendiez à quoi ? Le Bilan Anime est un classique de chez classique et je ne peux pas passer à coté. Se remémorer les daubes séries que l’on a vu, connaitre les succès et les échecs des producteurs, les bonnes surprises comme les mauvaises… le problème c’est que ce bilan est souvent subjectif car non seulement personne ne regarde tout ce qui se passe sur le petit écran japonais (et heureusement d’ailleurs), mais rare sont ceux qui possèdent les bases et la culture pour pouvoir parler objectivement de la situation. Il en existe heureusement, et leur constat est le même : l’animation japonaise va mal et cette année confirme que si les producteurs ne se bougent pas les fesses ont va droit dans le mur. Je ne vais pas faire un résumé de la situation, il en existe déjà de très bons.
Alors oui moi simple Otaku de passage que vais-je raconter ? Et bien un simple bilan personnel sur ce qui m’a marqué en 2010 en toute subjectivité. Ca ne sert à rien il est vrai, mais c’est en accumulant ce genre d’articles que l’on peut se faire une idée des goûts moyens des Otakus du moment. Alors je m’exécute en espérant que cet article va intéresser au moins une personne dans cet univers (oui toi le petit homme vert tout droit venu de la constellation de Pégase).

I - Meilleur Anime 2010


Venant on au fait : le meilleur anime cette année a été un nanar. Uragiri wa boku no Namae wo Shitteiru (qui se traduirait par « La trahison connait mon nom »), appelé plus simplement Uraboku, est un anime en 26 épisodes de J.C. Staff et diffusée d’avril à septembre raconte l’histoire de Yuki, un jeune homme possédant le don de ressentir les émotions des gens qu’il touche. Un jour des inconnus vont faire irruptions dans sa vie pour lui annoncer qu’ils sont là pour le protéger du danger des Duras, des êtres maléfiques. Après une introduction aussi inintéressante que soporifique, notre adolescent va se lier d’amitié avec des tonnes de bishonens plus louches les uns que les autres dont un gothique follement dépendant de lui, son grand frère autoproclamé, ou son meilleur ami d’enfance…
Le problème avec cette série c’est qu’elle succède à une vague de gothico-shôjo à tendance yaoiste mais se prend totalement au sérieux. On a donc l’impression de suivre une copie d’un Twilight homosexuel non assumé, remplit de dépressifs qui passent leur temps à philosopher sur la vie au lieu d’aller sur le terrain et botter les fesses des méchants. Il y a quelques temps nous avions eu Vampire Knight dans la même veine mais je ne me souvenais pas que ses personnages étaient aussi mous que ceux d’Uraboku, ici on assiste au summum des larves émo-gothiques inimaginable. Son grand vainqueur est Yuki, le mollusque le plus inutile de l’animation japonaise. Imaginez : un garçon qui arrive en plein milieu d’un combat pour soi-disant sauver ses amis alors qu’il est faible comme un enfant, se fait protéger par eux parce qu’il ne sert à rien, s’évanouie après avoir dit 3 phrases, se retrouve dans un lit d’hôpital en se faisant congratuler pour son courage... Soyons sérieux, c’est complètement stupide.
Il me faut aussi parler de l’homosexualité. On devrait normalement avoir dans ce type d’œuvre des relations entre les personnages à peu près normales minés par quelques répliques à double sens. Ici non, tout les hommes sont gay (sauf une fille qui est séduite par tout les males) et se le font savoir avec des caresses au visage, sur le torse, en se passant la bague au doigt (si si !), crise de jalousie, ou en faisant des dialogues imagés tel que « je peux sucer ta glace ? ». On se retrouve alors avec une quantité impressionnante de couples possibles et inimaginables assumés ou non qui nous font rire à chaque dialogue ! Et dans le tas nous avons un petit animal se nommant « Sodom » (vous ne rêvez pas) pouvant se transformer en petit garçon et passant son temps à câliner son héros ou courir après les papillons.

Vous ne rêvez pas, il lui met littéralement la bague au doigt !

Il y a tellement de choses à dire sur cette série… On y retrouve de l’amour, du rire, des larmes (souvent à cause du rire), de l’émotion, des rebondissements inattendus, des méchants qui aiment se déguiser en nazi, des flashbacks, de l’action (techniquement parlant), des bishonens, des émos, et surtout du coming out à la pelle ! Mine de rien malgré sa stupidité affligeante, ses personnages niais et son histoire abracadabrante, on rigole bien devant cette comédie non voulu et ça jusqu’au dernier épisode ! Un narnar de cette qualité il n’y en a pas beaucoup, il faut en profiter !

La virilité dans son plus bel exemple

II - Autres bons animes

Si cette année je n’ai pas retenu un seul excellent anime, j’ai été surpris de découvrir un certain nombre de séries qui se sont révélés très sympathiques. Elles n’apportent rien à l’animation japonaise mais remplissent leur rôle : celui de divertir.

Kuroshitsuji Saison II
A la base je ne suis pas du tout fan de la première saison. Cette série fantastique se passant à la fin du XIXème en Angleterre s’est vite révélé lassante à cause d’un gros grand nombre d’épisodes délaissant l’histoire principale au profit de fillers inutiles et peu passionnants. Cependant les derniers épisodes étaient étonnement bon ce qui m’amena à regarder sa suite. Et là je ne fus pas déçu : avec moitié moins d’épisode (12 contre 26 dans la saison I) les scénaristes se sont concentrés sur la base du scénario pour nous offrir un feuilleton riche en intensité et en rebondissement et ça jusqu’à la fin. Les nouveaux personnages que l’on pensait être des clones de Sébastian et Ciel de la première saison se sont vite révélé tout aussi intéressants que leur modèle et apportent de la malsainité qui manquait cruellement dans l’anime. Une saison 300% fan service, mais du bon !

Hakuouki saison I et II
En voyant ce titre la première fois je m’attendais à une daube immense. Il faut dire que la série est tirée d’un otome-game à succès, c'est-à-dire un visual novel de drague avec des tonnes de bishonens plus ridicules les uns que les autres, et qu’en plus c’est le mauvais studio Deen qui s’occupait de l’adaptation. J’ai commencé à la série parce qu’il y a écrit « Shinsengumi » dans le nom (un célèbre groupe de samurai du XIXème). La surprise était grande car la réalisation est plutôt bonne notamment au niveau du chara-design qui reste de qualité jusqu’au dernier épisode, mais aussi pour son histoire qui survole l’intégralité des batailles du Shinsengumi jusqu’à sa mort. Hakuouki flirt aussi avec le fantastique en développant une histoire avec des démons possédant des pouvoirs surpuissants qui s’insère étonnement bien dans le contexte historique. Les personnages pour du bishonen de base sont relativement intéressants et loin d'être moches ! Une bonne surprise qui plait aussi à un public pas forcément friant de ce genre de série.

Ore no imouto ga konna ni kawaii wae ga nai
Sous ce nom barbare, souvent appelé commodément Oreimo, se cache la petite surprise du mois d’octobre. Une sœur de 14 ans va avouer à son grand frère de 17 ans que c’est une passionnée de jeux vidéos érotiques fétichiste de petites sœurs et va tenter de lui faire comprendre et accepter sa passion. Cette série s’est révélé très drôle, composé de nombreux personnages sympathique comme la mignonne Kuroneko, et de clins d’œil destiné aux Otaku. La jeune sœur fait un véritable brother complex envers son frère ce qui ne m’a pas empêché d’en débattre intensément sur des forums ! J’ai eu un petit coup de cœur pour son héroine Kirino qui n’est pourtant pas le genre de fille que j’apprécie habituellement dans les animes, et bizarrement les gens autour de moi ont tendance à l’a détester.

III - Personnages favoris

Je vais maintenant passer à mes personnages préférés de la saison, choisis non pas par fanboyisme mais par intérêt (sinon il me serait impossible d'écrire un texte pour chacun d'eux)

5 – Kuroneko (Oreimo)

Cette jeune fille m’a énormément rappelé un pote du net qui se comporte de la même manière lorsque l’on débat de l’animation. En plus d’être ultra mignonne, Kuroneko est calme et intelligente. Fière, elle est capable tout de même de mettre son honneur de coté pour aider ses amis. Je n’en demande pas plus à un personnage pour l’apprécier.

4 – Kanata “Reiga” Wakamiya (Uraboku)

Parmi les personages les plus ridicules que j’ai eu l’occasion de voir celui-ci est clairement dans le top. Ce grand méchant possédant des goûts vestimentaires douteux se comporte de manière infantile en boudant parce que son meilleur ami ne l'aime pas. On fait rarement plus niais dans le domaine, il mérite donc une petite place dans mon top.

3 – Kirino Kousaka (Oreimo)

Une tsundere détestable qui passé son temps à gueuler sur son frère alors que celui ci fait tout pour lui faire plaisir. Sous son masque de petite sœur colérique se cache une fille qui a énormément besoin d’attention, notamment venant de son frère. Lorsqu’elle s’y met elle devient super mignonne et il m’est difficile de ne pas craquer face à son beau sourire sincère.

2 – Sebastian Michaelis (Kuroshitsuji II)

Alors que je ne l’appréciais pas beaucoup dans la première saison, il m’a beaucoup surpris dans la seconde. Avec l’arrivé de Claude comme rival, Sebastian est devenu comme un super héros devant sauver son maître d’un rival de la même puissance et intelligence que lui. Absolument classe, bourré d’humour, fidèle, et capable de se sortir de toutes les situations, on ne peut rêver mieux comme Majordome des ténèbres !

1 – Alois Trancy (Kuroshitsuji II)

Alois est typique du genre de petit adolescent que j’adore : un blondinet mignon mais psychopathe. Le contraste entre sa bouille angélique et son comportement brutal et dépravé donne un charme particulièrement malsain à ce garçon. Lorsque j’ai connu son passé et ses motivations je me suis senti triste pour lui. Sa rivalité avec Ciel et sa relation ambigüe qu’il tient avec Claude rend Alois plus complexe que prévu. Un personnage travaillé et réussi, bourré de charme et très mignon. Moi j’adopte !

IV - Autres

J’aimerais bien parler des génériques de cette année mais aucun de m’a vraiment marqué particulièrement, une première ! Il y avait de quoi faire pourtant avec Maxon pour Super Robot Taisen par le Jam Project mais la chanson est une vrai bouilli à mille lieu de ce qu’à l’habitude de nous offrir ce groupe. L'opening de Kuroshitsuji II possède des superbes images mais la musique composé par The Gazette est plus que moyenne. J'ai tout de même apprécié l'opening de Oreimo possédant un thème fort entrainant et des images renouvelés chaque épisodes et l'opening 1 de Durarara, un thème bien rock durant lequel les personnages sont présentés.
Je n'ai pas non plus été convaincu par une OST en particulier.

Cette année il m'est difficile de citer un studio m'ayant interpellé en particulier mais il est facile de distribuer un carton rouge pour Bones qui a sorti la daube de l'année : Star Driver. En gros un pot pourri de tout ce qu'il y a de pire dans l'animation japonaise. Même les fans convaincu ont vite déchanté face au foutage de gueule complet de la série ne proposant strictement rien au spectateur. Pour que Bones ne se sent pas seul je citerais aussi A-1 Pictures pour avoir osé sortir Togainu no Chi alors que l'animation n'était pas finalisé. On se retrouve alors avec un chara-design ignoble et un combat final composé littéralement de plans fixes... Je me demande pourquoi ils n'ont tout simplement pas annulé la série faute de budget. Quitte à faire une série autant qu'elle soit un minimum de qualité au lieu de livrer une bouse et détruire la crédibilité du studio. Il n'y a plus qu'à prier pour que les ventes de DVD soient un flop.

V - Conclusion

Cette année n'a pas été mémorable de mon coté. Certes j'ai été gâté par un certain nombre de séries sympathiques possédant des personnages auquel je peux fanboyer comme un fou, mais aucun excellent anime n'est sorti du lot. Peut être parce que j'ai loupé plusieurs d'entre elles comme Shiki ou Yojouhan Shinwa Taikei ?
Je devrais aussi parler de Pokemon DP qui s'est fini d'une très bonne façon cette année et que la saison suivante Best Whishes malgré plusieurs défauts semble partir sur de meilleurs bases. Dans le même univers la saison 6 de Digimon : Xros Wars est une petite surprise car très dynamique et bourré de clins d'oeils aux saisons précédentes.

Au final les séries vu cette année qui m'ont le plus plu sont des classiques. Il y a d'abord le très bon Darker than black que me fit découvrir mon frère, le méconnu Gundam X, et surtout les deux premières saisons de Legend of the Galactic Heroes un space opera polique incroyablement bon, clairement une des meilleures séries d'animation japonaise jamais écrite.

Je vais finir cet article sur ce qui fait la force de l'Otaku moderne :


Kiraaaa !
Ecrire/Voir les commentaires [2]
Yosuga no Sora ou le romantisme à la japoniaise, posté le Dimanche 02 Janvier 2011 à 19h 38m Anime


Attention l'article spoil plusieurs éléments de la série !

Pour bien du monde cette année 2010 aura été décevante en matière d'animation japonaise. Il faut dire que ça manquait beaucoup d'anime grand spectacle malgré quelques titres comme le méconnu Heroman ou la bouse de la décennie qu'est Star Driver, mais pas grand chose de quoi alimenter les fantasmes des Otakus comme l'était FullMetal Alchemist : Brotherhood ou la seconde saison de Gundam 00 l'année dernière. Par contre il y a eu de nombreuses séries qui se sont fait parler d'elles sans forcément être exceptionnelle comme la saison 2 de Kuroshitsuji qui prouve que le fanservice à outrance n'est pas forcément synonyme de déchet, la seconde saison (encore et toujours) de Ookiku Furikabutte qui fit plaisir à tout les fans de base ball ou Panty & Stocking with Garterbelt qui semble plaire à tout les scatophiles en manque de délire. Ceci dit tout est relatif et je ne me base que sur ma propre vision de l'animation japonaise. Cependant en cette année qui vient de se finir j'ai remarqué deux bouses qui méritent qu'on s'y attarde : Uraboku, un nanar qui a le mérite de ne jamais s'essouffler jusqu'à la dernière seconde et Yosuga no Sora. C'est ce dernier titre que je vais développer ici même.

Yosuga no Sora est à la base un Visual Novel pornographique développé par Sphere et sorti sur PC en décembre 2008 mettant en scène des jumeaux, le frère (Haruka) et la sœur (Sora) d'environ 16 ans qui à cause d'un drame familiale vont retourner habiter dans la région de leurs grands parents qui connaissent bien vu qu'ils y ont déjà séjournés lorsqu'ils étaient enfants. Rien de bien excitant, sauf si on rajoute qu'ils vont vivre seuls dans la maison, que le frère est tellement mignon qu'il a toutes les filles à ses pieds et qu'elles sont toutes folles de cul, notamment sa sœur qui est maladivement jalouse à que fois qu'une fille s'approche de son frère. Vous aurez reconnu un scénario de "qualité" comme seuls les japonais sont capables de concocter, le principal attrait du jeu étant de faire les "routes" des différentes femelles pour au final les engrosser. Parce qu'on ne le dira jamais assez : dans les hentais même romantiques les garçons ne connaissent pas les préservatifs et les filles n'ont pas peur d'avoir un gosse en couchant avec eux dans la salle de classe... Benoît XVI serait fier d'elles.


Remarquez la langue qui donne tout le sens à ce baiser.


L'anime lui a été diffusé en automne 2010 pour une douzaine d'épisodes. A l'annonce de la création de cette adaptation nous avions cru avoir affaire à une énième niaiserie romantique dans la ligné d'un Kanon ne tirant son épingle du jeu que par son twincest totalement assumé, en ayant son aspect érotique gommé pour une diffusion grand public. Tout le monde se fichait de cette série jusqu'au jour où le premier trailer long a été diffusé qui après avoir présenté les jumeaux dans un train nous montre quelques scènes plutôt chaudes où des filles sont entrain de se toucher d'une façon un peu space pour faire passer ça pour de l'amitié, les jumeaux qui s'embrassent de façon cochonne et une fille aux gros seins qui prend son bain... Le buzz vient de commencer, Yosuga no Sora intrigue déjà par son mélange de romantisme et d'érotisme. Mais jusqu'où l'anime ira t-il ? C'est par cette question que de nombreuses personnes dont je fais parti ont eu le courage de se lancer dans le visionnage de ce qui sera au final une des plus belles daube de l'année.

Le premier épisode nous met directement dans le bain. Après un générique nullissime composé par eufonius avec une chanteuse qui n'a toujours pas appris à chanter juste on est bercé par une ambiance mièvre où Haruka, le frère jumeau, va se promener dans le village, rencontrer du monde (comprenez des femelles en chaleur) et les faire toutes tomber amoureuse de lui uniquement avec son sourire angélique. Mais la suite se complique rapidement... nous avons le droit à un flashback où les jumeaux enfants font mumuse ensemble lorsque d'un seul coup Haruka a ses premières hormones et saute sur sa sœur pour l'embrasser. Chouette le twincest sera présent dans l'anime, une bonne chose. Tout pourrait aller dans le meilleur des mondes possibles sauf que les scénaristes nous ont prévu une surprise de taille : lorsque les jumeaux reviennent chez eux non seulement la fille a des pensées érotiques mais en plus elle va retrouver son frère la nuit et se déshabille devant lui... Ne va pas t-on un peu trop vite en besogne ? Il y a 12 épisodes à meubler, comment le faire convenablement si la sœur est déjà chaude dès le début de l'histoire ?


Tu es ma meilleure amie !


C'est là tout l'intérêt de l'anime. Il va suivre précisément le principe du jeu c'est à dire nous proposer les diverses routes que peut emprunter le joueur pour aller draguer les filles. Ainsi nous avons le droit à 4 histoires différentes (pas plus étant donné qu'il n'y a que 12 épisodes) où Haruka finira par pénétrer l'élue de son cœur avec fougue. L'idée est bonne, mais le problème vient que vu le format des épisodes il n'y a pas assez de temps pour développer chaque personnage, ne pouvant exploiter au maximum l'émotion créé lors des différentes séquences importantes de l'histoire. Ce n'est pas en deux épisodes que le spectateur pourra se sentir concerné par ces couples et d'y comprendre à quel point leur amour est puissant. Mais ces histoires ne sont pas à jeter bien au contraire ! C'est tellement mal écrit que l'on a l'impression que les personnages tombent amoureux d'un seul coup dans le sens où ils ne sont attiré que physiquement, d'où l'impression de "plan cul" qui se dégage de l'ensemble.

Soyons sérieux, nous avons un garçon et une fille. Ils se rencontrent, s'embrassent deux jours après et couchent ensemble le lendemain si ce n'est pas dans la soirée. Chouette comme histoire d'amour n'est ce pas ? Et ce n'est pas fini. On aurait pu penser que les scènes érotiques ressembleront à deux amoureux enlacés dans un lit rougissant au contact de l'autre comme toute daube romantique qui se respecte. Que nenni ! Le ton est donné dès le 4ème épisode où Haruka va littéralement arracher les vêtements de sa proie et la pénétrer sans même enlever son pantalon ! Et je ne parlerais pas des différents plans digne des meilleurs hentais où la fille va hurlé et jouir avec ses gros seins bougeant au rythme des coups de rein du héros. Le romantisme dans toute sa splendeur. Le contraste entre la niaiserie moelleuse des épisodes et cette séquence sorti tout droit d'un viol marqua les esprits. Si certains étaient heureux de voir un peu de chair fraiche, les autres étaient émerveillés du potentiel nanardisant de la série.


Je crois qu'une image parle parfois plus qu'une description...


Heureusement la suite n'en est que meilleure (ou pire, au choix), trouvant le moyen de devenir de plus en plus malsain et stupide au fil du temps. Et tout commence dès le 5ème épisode où une jeune et naïve fillette post-pubère va trouver le moyen de s'inviter en toute innocence dans le bain de monsieur, et la suite vous l'a connaissez. J'en profite pour faire une petite parenthèse sur les dialogues de la série qui méritent un article entier pour y comprendre l'incroyable stupidité des scénaristes. Pour l'exemple Akira, la jeune fille qui s'invite dans le bain d'Haru, va s'assoir entre ses jambes et dit "Quelque chose de dur est entrain de me piquer"... Je pense que ceci résume l'ensemble.

Sans vouloir raconter la suite nous découvriront entre autre des plans cul dans la nature, dans le lycée (où les protagonistes ne prennent même pas le temps de fermer la porte pour ne pas qu'on les dérange...), une gamine qui viole un enfant parce que ses parents vont divorcer (véridique !) et je ne vous parle pas des deux cochons qui se font plaisir dans un pièce en hurlant alors qu'une autre fille est juste à coté...


Chut, si tu ne dis rien personne ne nous entendra !


Parlons maintenant du twincest. A cause des différentes histoires avec les autres filles il ne restait plus beaucoup de temps pour se concentrer dessus. Heureusement ces géniaux scénaristes ont eu l'intelligence de les faire s'aimer tout les deux très rapidement afin que l'on ait des tonnes de scènes érotiques à se mettre sous la dent. Ainsi le frère et la sœur seront des fous de cul et passeront leur temps à coucher ensemble à chaque heure de la journée, rêvant même de passer sous le bureau pour faire plaisir à l'autre pendant les cours. N'essayez même pas d'imaginer un amour interdit né parce que patati patata... non. Lorsqu'ils étaient gosses ils ne se voyaient pas comme frère et sœur mais simplement comme garçon et fille, bref un background incroyablement minable pour une relation de cette envergure. Bien évidemment ça leur a posé problème de l'assumer dans le dernier épisode mais celui ci est tellement mal foutu qu'on se rend compte que c'est que du vent.

Je ne m'attarderais pas trop sur l'animation qui est potable pour un anime moe du genre notamment avec un chara-design plutôt sympathique. La musique n'est pas mauvaise sur le premier épisode, le problème vient qu'on doit se farcir le thème principal en boucleboucleboucle chaque minute ce qui tape sur le système assez rapidement et ne permet pas d'obtenir le potentiel attendu d'une bonne musique lors des séquences importantes de la série. Si l'opening et le premier ending sont complètement à la ramasse, le second ending lui est très dynamique et entrainant, un vrai bonheur lorsque la musique est combiné à des images bourrés de fanservice amusant ! Et je n'irai pas à débattre sur l'âge des personnages dans un spectacle de ce genre. Encore que ça ne me dérange pas de voir des jeunes filles preques majeures dans de telles situations lorsqu'elles sont physiquement "prêtes", mais on atteint des limites avec certains personnages comme Akira ou Sora qui n'ont même pas la poitrine qui a finit de pousser... on s'étonne après que le gouvernement japonais vote des lois visant à limité la création d'oeuvres érotiques portant sur des mineurs.


Encore et toujours la langue qui détruit tout romantisme possible.


Au final que retenir de Yosuga no Sora ? Presque tout ceux qui l'ont suivit jusqu'au bout ont adoré l'a détester, prenant leur pied sur la stupidité des situations et des personnages, notamment Nao qui est le stéréotype de la grosse vache à lait qui n'a rien dans le crane. Nous avons cependant beaucoup apprécié les bonus à la fin des épisodes, souvant réelement drôle et bourrés de scènes de charme totalement assumé !
Cette série à le mérite de nous questionné sur l'idée du romantisme japonais chez les otakus de cette génération. Il semble qu'ils aimeraient vivre des histoires d'amours avec des (très ?) jeunes filles tellement romantiques qu'elles en deviennent niaises mais paradoxalement pouvoir violer virilement ces nymphos une fois à la maison. Sincèrement je regrette l'époque des Otakus qui se touchaient sur des robots géants.
Ecrire/Voir les commentaires [2]
The Rapeman, posté le Jeudi 02 Septembre 2010 à 20h 23m Anime
Il arrive qu’un beau jour quelque chose d’imprévu arrive dans notre vie d’Otaku, le genre de truc qui titille violement notre curiosité au point de ne penser qu’à ça pendant plusieurs jours, et qui nous marque à vie en changeant radicalement notre vision de l’animation japonaise. J’ai découvert la Vérité hier en stalkant la liste d’anime d’un compère : The Rapeman.

La couverture est assez explicite il faut l’avouer, le titre aussi. Un super-héros au visage masqué violant une femme menotté, le tout sublimé par un logo digne des meilleurs sentais japonais. Je met au défit quiconque de pas vouloir regarder ces OAV après avoir vu cette image ; elle promet un grand moment de virilité et de machisme doublé d’un humour noir comme seuls les japonais sont capable de nous offrir.

The Rapeman est un manga erotico-satirique en 13 volumes écrit et dessiné par Shintaro Miyawaki entre 1985 et 1993. Il raconte l’histoire d’un professeur de lycée pour fille qui possède une double identité : celle de Rapeman, un justicier remettant les mauvaises filles dans le droit chemin avec des méthodes du plus mauvais goût. L’entreprise Rapeman est tenu par son oncle qui s’occupe des contrats avec des clients qui demandent leurs services généralement pour des histoires d’adultères ou d’activités illégales.

Les 2 OAV sont inspirés des 2 premiers chapitres du mangas, ils racontent chacun une affaire appelé « Target » concernant une fille qu’il faut violer pour lui faire comprendre la Vérité. La première affaire concerne la fille d’un Yakuza amoureuse d’un homme de main faiblard. Sa mère voulant qu’elle choisisse un homme plus puissant fait appelle aux services de Rapeman pour lui donner une leçon de morale. La seconde nous montre une vieille connaissance de l’Oncle de Rapeman lui demandant de s’occuper de sa fille qui est devenue une voleuse. Quoi de mieux pour contrer le vol qu’un viol ?


Que serait The Rapeman sans ses fidèles menottes ?

Ce qui est hallucinant c’est qu’il y a un véritable scénario derrière ces histoires. Pas franchement complexe il faut l’avouer mais assez intéressant pour ne pas assister à du sexe bête et méchant. Il faut d’ailleurs avouer que les scènes en questions sont seulement érotiques et pas fait pour être excitante. Nous sommes là pour admirer ce super-héros faire acte de machisme envers ces femmes qui ont bien mérités ce qu’il leur arrive, même mieux elles semblent apprécier ces viols. A la fin elles sont revenus sur le droit chemin, la justice a encore gagné.

Justice est faite.


Les femmes possèdent toutes des vêtements qui s'arrachent d'un seul coup.


The Rapeman est un personnage qui se permet d’être un modèle de virilité à l’instar des plus grand super-héros. C’est un excellent combattant au corps à corps qui sait manier l’épée, marcher sur une corde, faire des sauts de 3 mètres et j’en passe des meilleurs. De plus il possède des « coups spéciaux » pour faire jouir ses conquêtes comme le Triangle, Infinité ou Magnum 31 ! Comme un vrai champion chacun de ses apparition est ponctué d’une petite musique épique soulignant que ce type est un héros. Il viole mais il a raison. C’est le Clint Eastwood du sexe. Les femmes l’ont d’ailleurs comprises : s’il viole leur intimité autant qu’elles y prennent plaisir vu sa carrure de rêve et son statut de sauveur de l’humanité.


Attention il arrive !

On peut simplement regretter que l’adaptation ne s’est porté qu’aux deux premiers chapitres du manga introduisant le personnage Rapeman. S’il est fun de le voir faire justice il est frustrant de savoir que l’on passe à coté de quelque chose d’énorme. Afin de découvrir la suite il faut se pencher sur le manga mais celui-ci n’est traduit ni dans notre langue ni dans celle de Shakespeare.

Il y a un avant et un après The Rapeman. Jamais le viol n’a semblé aussi classe, et nous ne pouvons que nous incliner devant ce super-héros qui est devenu une valeur sûre de la virilité machiste de l’animation japonaise.
Ecrire/Voir les commentaires [4]